F1
Tout comprendre au système de points de pénalité en Formule 1
Les points de pénalité en Formule 1 font actuellement couler beaucoup d'encre. Dans cet article, vous découvrirez comment fonctionne le système de pénalités et quelles sont celles applicables.
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Les points de pénalité attribués lors du Grand Prix d'Espagne 2025 font jaser. Cependant, ils ne sont qu'un des moyens par lesquels les pilotes peuvent être sanctionnés pour des infractions. Mais qu'est-ce que les pénalités ? Et comment sont-elles réglementées ? Découvrez-le ici.
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Les points de pénalité en Formule 1, qu’est-ce que c’est ?
Les points de pénalité en Formule 1 sont un moyen pour l'organe directeur de la F1, la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile), de tenir les pilotes responsables de leurs actes.
Le système a été introduit au début de la saison 2013 et vise principalement à établir une limite claire pour les récidivistes : tout pilote enfreignant régulièrement le règlement peut se voir infliger des points de pénalité, aboutissant à une suspension de course une fois un certain nombre de points atteints.
Grand Prix d'Espagne de Formule 1 2025
© Getty Images/Red Bull Content Pool
La réglementation des points de pénalité en F1 est spécifiquement définie à l'article 54.3 du règlement sportif de la Formule 1. Cet article stipule ce qui suit : « À l'exception d'un avertissement ou d'une amende, les commissaires sportifs peuvent appliquer des points de pénalité à la Super Licence d'un pilote lorsqu'une pénalité est imposée conformément au Code Sportif ou à l'Article 54.3 ».
Les conducteurs accumulent des points pour diverses infractions. Celles-ci vont des collisions sur la piste, à la prise de raccourcis ou au dépassement des limites de la piste, en passant par le non-respect des signaux de drapeau et bien d'autres choses encore.
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De combien de points un conducteur peut-il être pénalisé ?
Le nombre de points de pénalité possibles est clairement défini dans le règlement. Chaque infraction vaut un point de pénalité. Lorsqu’un pilote cumule 12 points de pénalité, sa super licence est suspendue pour l’épreuve suivante.
Ignorer les drapeaux est pénalisé en F1
© Getty Images/Red Bull Content Pool
En Formule 1, la super licence est comparable à un permis de conduire. Tout pilote souhaitant participer au championnat de F1 doit obtenir une super licence. Cette qualification est délivrée par l’instance dirigeante du sport, la FIA, sur la base de plusieurs critères.
La FIA délivre une variété de licences pour ses compétitions officielles, couvrant le karting, les courses d’endurance, les monoplaces et bien d’autres disciplines, mais la Formule 1 exige le niveau le plus élevé : la super licence. Pour obtenir cette dernière, les pilotes doivent remplir certaines exigences de base définies dans le Code Sportif International, un ensemble de règles générales applicables à toutes les épreuves de sport automobile organisées par la FIA.
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Quelle est la durée des points de pénalité ?
Si un pilote atteint 12 points de pénalité en Formule 1, sa super licence est suspendue pour une épreuve (c'est-à-dire un week-end de Grand Prix). Il n'est donc pas autorisé à participer à l'épreuve suivante. Une fois ces 12 points de pénalité atteints, ils sont automatiquement annulés et le pilote peut repartir à zéro lors de la prochaine épreuve pour laquelle il est éligible.
Les points de pénalité restent inscrits sur le super permis de conduire pendant douze mois. Si le conducteur n'atteint pas la valeur entraînant une suspension pendant cette période, les points de pénalité expirent à nouveau automatiquement à la fin des douze mois.
Par exemple, le champion du monde de Formule 1 Max Verstappen a récupéré huit points de pénalité durant la saison 2024. Deux proviennent du Grand Prix d'Autriche 2024 et expireront automatiquement après le 30 juin 2025.
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Y a-t-il eu une interdiction de course dans le passé ?
Depuis l'introduction des points de pénalité en Formule 1, une interdiction de course a été imposée, bien que cela ait rarement été le cas. Le pilote danois de F1 Kevin Magnussen (actif dans la catégorie reine entre 2014 et 2024) a été banni lors de la saison 2024 et a dû regarder le Grand Prix d'Azerbaïdjan après avoir accumulé 12 points de pénalité.
Kevin Magnussen (à gauche) a été banni pour une course en 2024
© Getty Images/Red Bull Content Pool
Auparavant, le Français Romain Grosjean avait dû renoncer au Grand Prix d'Italie 2012 pour Lotus après avoir provoqué un grave accident dans le premier virage du précédent Grand Prix de Belgique et avoir commis plusieurs infractions au cours de la saison. Toutefois, le système de points de pénalité n'existait pas encore à l'époque.
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Comment les points de pénalité sont-ils déterminés ?
Au cours d'une séance, telle que les essais libres, les qualifications ou une course, le directeur de course peut signaler aux commissaires sportifs tout incident ou toute infraction présumée au règlement. Il appartient alors aux commissaires de décider d'enquêter ou non sur l'incident ou l'infraction. Les commissaires peuvent également enquêter de manière indépendante sur un incident ou une infraction qu'ils ont découvert.
Si un incident fait l'objet d'une enquête, une notification est envoyée aux pilotes et/ou aux équipes concernés, les informant qu'un incident spécifique fait l'objet d'une enquête. Les commissaires communiquent leur décision une fois cette dernière terminée.
Toutefois, certains incidents font l'objet d'une enquête après une course ou une rencontre. Dans ce cas, les parties impliquées sont généralement convoquées à une audience avec les commissaires, qui décident si une sanction doit être imposée.
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Avertissement pour les infractions mineures
Cependant, les points de pénalité ne sont pas le seul moyen dont dispose la FIA pour sanctionner les pilotes pour mauvaise conduite. Les infractions mineures commises par les pilotes ou les équipes sont sanctionnées par ce que l'on appelle des réprimandes.
Contrairement à une sanction, ces infractions, considérées individuellement, n'ont initialement aucune conséquence. Cependant, elles sont également enregistrées. Si elles s'accumulent, cela peut également avoir des conséquences.
La voie des stands lors du Grand Prix de F1 au Qatar
© Getty Images/Red Bull Content Pool
On distingue ici les avertissements de conduite (driving) des autres types d'avertissements (non-driving). Selon l'article 18.2 du règlement sportif, une pénalité est imposée si un pilote est coupable de cinq avertissements au cours d'une saison, dont quatre doivent avoir été délivrés dans la catégorie « conduite ».
Les avertissements de conduite comprennent les dépassements dans la voie des stands, le franchissement de l'entrée de la voie des stands, les collisions ou la conduite avec une voiture endommagée. En guise de pénalité, le pilote peut être reculé de dix places sur la grille de départ de la course suivante. À la fin de la saison, tous les avertissements sont annulés.
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